Qui sommes-nous ?

Histoire, mission et vision

Depuis sa création en 2012, le RFCS (réseau France-Colombie solidarités) travaille collectivement à l’obtention d’une paix durable en Colombie. En articulant des actions de plaidoyer et en mettant en œuvre des actions conjointes et complémentaires, sur les questions liées aux défenseurs des droits humains, à la gestion du territoire et, depuis la signature de l’Accord de paix avec les FARC, sur l’importance de sa mise en œuvre. Le RFCS favorise l’échange d’expériences et la promotion de synergies entre les acteurs français, colombiens et internationaux, grâce à la complémentarité thématique, méthodologique et territoriale de ses membres.

Contexte hitorique

À cheval entre la Mer des Caraïbes, l’Amazonie et la Côte Pacifique, la Colombie est un vaste territoire de plus d’un million de kilomètres carrés et de près de 51 millions d’habitants. Dès sa découverte et conquête par les espagnols au début du XVIème siècle, aux affrontements entre conservateurs et libéraux de la première moitié du XXème siècle et jusqu’à l’avènement des guérillas hostiles au pouvoir central durant les années 50 et 60, l’histoire du pays a été marquée par des vagues de violence successives.

Les Forces Armées Révolutionnaires de la Colombie – Armée du peuple (FARC-EP) et l’Armée de Libération Nationale (ELN) constituent dès la première moitié des années 60 les deux principaux groupes armés d’inspiration marxiste qui s’opposent à l’État colombien. Malgré leurs différences, concernant notamment le profil sociologique des membres, la lutte qu’ils portent est liée à l’injuste répartition des terres en Colombie. Les paramilitaires, Autodéfenses unies de Colombie puis Bandes Criminelles Émergentes, au discours anti-subversif et agissant en renfort à l’armée colombienne ou aux cartels de drogue constituent le troisième groupe en guerre durant ce conflit.

Dès 1964 jusqu’à la signature de l’Accord Final de Paix en novembre 2016, le conflit a causé :

morts
0
déplacements forcés
0
disparitions forcées
0

Accord de paix

En octobre 2012 à Oslo, après plus d’un demi-siècle de conflit,  l’ouverture des négociations entre le gouvernement colombien et la guérilla des FARC-EP est publiquement annoncée. Débutent alors les “dialogues de la Havane”, presque quatre ans de discussions sur la réforme agraire, la lutte contre le trafic de drogues, les réparations aux victimes, les mécanismes de fin du conflit armé. 

Ce n’est qu’en 26 septembre 2016, à Carthagène, que Timoleón Jimenez, commandant en chef des FARC et Juan Manuel Santos, président de la Colombie, signent une première version de l’accord de paix. Signée par les parties, sa ratification est pourtant soumise au peuple colombien sous la forme d’un référendum où ils et elles doivent répondre à la question « Soutenez-vous l’accord final d’achèvement du conflit et de construction d’une paix stable et durable ? ». Sous fond d’abstentionnisme, à peine 37,44% des inscrit.e.s y participent, c’est le “non” qui l’emporte.

Une nouvelle phase de négociations s’ouvre alors, marquée par la polémique autour de la possibilité de la participation politique des membres des FARC démobilisés. Suite à un “dialogue national” et malgré le rejet de l’opposition colombienne, une nouvelle version définitive, l’Accord final de paix, est signée le 24 novembre 2016 à Bogotá.

Cet “Accord final pour la fin du conflit et la construction d’une paix stable et durable” comprend cinq points principaux :

Réforme rurale intégrale” dont l’objectif est la transformation de la ruralité colombienne en favorisant l’intégration des régions et le développement social et économique.

Ouverture démocratique pour construire la paix” qui vise à favoriser l’apparition et l’inclusion de nouvelles forces politiques.

Chapitre qui aborde notamment la réinsertion des membres des FARC démobilisés.

qui promeut un nouveau traitement de la question de la consommation des drogues, des cultures illicites et de la criminalité organisée liée au narcotrafic tout en assurant une approche par les droits humains, la santé publique et le genre.

Système Intégral de Vérité, Justice, Réparation et Non Répétition” clé de voûte de l’accord final, ce système de justice transitionnelle implique notamment la création de trois instances : la Commission pour l’Éclaircissement de la Vérité, l’Unité de Recherche des Personnes Portées Disparues et la Juridiction Spéciale pour la Paix.

crée une commission de suivi de la mise en œuvre de l’Accord et garantit la participation de la communauté internationale dans ce suivi.

Le Système Intégral de Vérité, Justice, Réparation et Non Répétition (SIVJRNR)

Le Système Intégral de Vérité, Justice, Réparation et Non Répétition est la clé de voûte de l’Accord final de paix. Dès les dialogues de La Havane, la question des victimes est centrale et concerne aussi bien la réconciliation de la société colombienne que la lutte pour les droits humains. 

Le SIVJRNR est un ensemble de mécanismes et de mesures visant la reconnaissance des victimes, l’éclaircissement de la vérité, la responsabilité de celles et ceux ayant commis de graves violations des droits humains ou des infractions au droit international humanitaire et surtout, la satisfaction des droits des victimes à la vérité, la justice, la réparation et la non répétition.

Sa mise en place implique donc la création de trois institutions :  la Commission pour l’Éclaircissement de la Vérité, la Coexistence et la Non Répétition, l’Unité de Recherche des Personnes Portées Disparues et la Juridiction Spéciale pour la Paix.

La Commission pour l’Éclaircissement de la Vérité, la Coexistence et la Non Répétition (CEV)  est un organe temporaire et extra-judiciaire qui a plusieurs objectifs : connaître la vérité et offrir des explications sur la complexité du conflit, promouvoir la reconnaissance des victimes et des responsabilités de ceux qui y ont participé directement ou indirectement et promouvoir la coexistence dans les territoires afin d’éviter la répétition du conflit. Cette commission ne peut donc pas juger ou condamner légalement les personnes identifiées comme responsables. La CEV a présenté son rapport final le 28 juin 2022, son mandat est donc fini mais il lui reste deux mois pour diffuser les conclusions du rapport.

L’Unité de Recherche des Personnes Portées Disparues (UBPD) est également extra-judiciaire et elle a pour objectif de coordonner les actions de recherche et d’identification de toutes les personnes portées disparues durant le conflit. En cas de décès d’une de ces personnes, elle a pour rôle d’organiser la restitution digne des restes.

La Juridiction Spéciale pour la Paix (JEP) est la composante judiciaire du système de justice transitionnelle et elle a donc pour objectif d’investiguer et de sanctionner les “graves violations aux droits humains et les graves violations au droit international humanitaire”

Membres

logo association action des chrétiens pour l'abolition de la torture

Association fondée en 1974 dont l’objet social est de combattre partout dans le monde les peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, la torture, les exécutions capitales judiciaires ou extra-judiciaires, les disparitions, les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité et les génocides ;  assister les victimes de tous ces crimes, notamment en se  constituant partie civile devant les juridictions pénales ; concourir à leur protection, notamment par toutes actions  en faveur du droit d’asile et de la vigilance à l’égard des renvois qui s’avéreraient dangereux.

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AEDH est une organisation de solidarité internationale qui s’engage pour défendre concrètement les droits fondamentaux à travers des partenariats établis avec des associations locales dans des pays du Sud et de l’Est. Agir Ensemble pour les Droits Humains soutient des actions de terrain, renforce les capacités des acteurs locaux et vient en aide aux défenseurs des droits humains en danger.

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Association créée en 1961 dont l’objet social est de combattre la pauvreté et l’injustice en promouvant le développement des pays du Sud et de l’Est, par le soutien aux partenaires locaux dans la mise en œuvre de projets internationaux de développement durable sur le terrain. La seconde mission est la sensibilisation du public français à la solidarité internationale en faveur des plus démunis, par une politique d’éducation au développement portant sur toutes les formes d’injustice et de « mal développement ». Enfin, le CCFD-Terre Solidaire mène des campagnes de plaidoyer pour agir sur les causes profondes de la pauvreté.

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L’École de la Paix travaille à la promotion d’une culture de la paix et du vivre ensemble, dans nos quartiers jusqu’aux territoires les plus lointains. Elle conçoit des outils pédagogiques, développe des animations et des formations, assure des modules universitaires, organise des rencontres d’experts, des colloques, des expositions, et développe un réseau de partenaires en France et dans le monde. Son ambition est d’associer tous les acteurs de la société, y compris les entreprises, au développement humain, et d’impliquer les jeunes dans cette construction de l’avenir. En Colombie, l’École de la Paix est présente auprès de partenaires divers depuis 20 ans. Outre sa participation au Réseau France Colombie Solidarités, l’association à des collaborations avec les organisations sociales et communautaires du Chocó et le CINEP, travaille avec les secteurs de l’armée et de la police, et construit des projets avec les jeunes de la société civile de Bucaramanga pour la création d’un Musée de la Paix. L’École de la Paix est l’organisation qui assure la coordination du Réseau France Colombie Solidarités.

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L’Association Entre Todos-France entend promouvoir la solidarité sous toutes ses formes notamment en développant des activités de sensibilisation et de conscience citoyenne de défense des droits de l’homme à caractère culturel et social en direction de tous les publics et en effectuant des travaux ciblés sur des questions liées à la paix de la Colombie et à la relation entre la France et la Colombie.

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Organisation non gouvernementale (ONG) indépendante, impartiale, associée avec le Département de l’information publique de l’Organisation des Nations unies. PBI travaille depuis plus de 30 ans à la protection des droits humains et la promotion de la non-violence. A la demande des associations de défense des droits humains, PBI envoie des équipes de volontaires sur les zones de conflits pour offrir un accompagnement protecteur aux membres de ces associations menacés par la violence politique, dans leur vie et dans leurs activités.

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L’Association Entre Todos-France entend promouvoir la solidarité sous toutes ses formes notamment en développant des activités de sensibilisation et de conscience citoyenne de défense des droits de l’homme à caractère culturel et social en direction de tous les publics et en effectuant des travaux ciblés sur des questions liées à la paix de la Colombie et à la relation entre la France et la Colombie.

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L’association TEJE (Travailler Ensemble Jeunes et Engagés)  est une association loi 1901 créée en 2008, à but non lucratif, non partisane, indépendante et non confessionnelle.  Elle travaille dans différentes thématiques tels que la solidarité locale, la solidarité internationale, la culture et les sciences citoyennes. Elle a des antennes à Paris, Lyon, Lille et Strasbourg et est composée majoritairement d’étudiants.

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Vers une nouvelle campagne colombienne

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